Une tornade vocale et scénique s’est abattue sur Tabarka pour le dernier rendez-vous de cette 19ème édition du « Tabarka Jazz Festival ». Elle nous vient tout droit des Jamaͯque : ses plus grands tubes ont bercé des générations entières et les font vibrer jusqu’Í nos jours. L’iconique Diana King, surnommée « Kingsinga » n’a pas laissé de marbre le public tunisien venu nombreux l’accueillir dans l’enceinte de la Basilique de la ville dans la nuit du 24 aout.
Une nuit mémorable qui rappelle les soirées légendaires d’antan du « Tabarka Jazz Festival ». L’artiste jamaͯcaine, Í la posture scénique divine, dotée d’une voix suave et puissante, a conquis les mélomanes lambdas et d’autres issus de l’univers politique, artistique et culturel. Ils ont applaudit pendant 90 min l’indétrÍ´nable interprète de morceaux comme « Shy Guy », bande originale du film américain « Bad Boys » avec Will Smith et Martin Lawrence, o͹ encore ses reprises connues de chansons comme celles de Bob Marley ou Aretha Franklin etc
Cette diva de la chanson jamaͯcaine a ce don de nous replonger dans les années 90. La star, Í la féminité débordante et au féminisme puissant et affirmée, tisse en une soirée un lien fort avec son public. L’interactivité entre la diva et ses fans fut des plus intenses : Diana King, vêtue entièrement et sobrement en noir de baskets, pantalons, chemises et vestes- n’a cessé d’exprimer son coup de cœur pour Tabarka mais n’a pas caché non plus qu’elle était affaiblie et malade depuis son arrivée. Néanmoins, elle a assuré de bout en bout le concert prouvant Í quel point elle était également douée en tant qu’interprète et lyrique.
La Diva a adoucit la foule et l’a fait danser en interprétant des tubes comme « La La Lies », «Ain’t Nobody » ou encore « Say a little Prayer ». La vibrante « Summer Breezin » a envouté Tabarka. La star est adeptes de reprises connues, certaines sont même plus connues que les versions originales. Elle a chanté un répertoire attendu, connu, classique mais indémodable pour le plus grand bonheur de ses fans. Un répertoire GOLD !
Diana King est surprise et émue par l’accueil du public tunisien. C’est son premier passage en Tunisie : elle ne savait pas qu’elle pouvait être aussi connue ici et ne connaissait pas « ce beau pays » auparavant. Ses tatouages racontent ses états d’ame, elle en a un « Courage » écrit en arabe et un autre sur le front qui lui rappelle Í quel point on doit s’aimer soi-même. Diana King raconte son amour pour Bob Marley : il représente beaucoup pour elle, pour tous ses fans dans le monde entier : ses chansons sont immortelles et toujours d’actualité. La diva sort doucement mais surement d’une période de répit, un album était peut – être –selon elle- en cours de préparation. Enormément de chansons sont déjÍ écrites. L’artiste est engagée sur le plan humanitaire et se bat pour les Droits des femmes dans le monde et spécialement sur les droits des minorités : Egalité pour tous ! https://fbskip.com/buy-instagram-followers/
Cette année, le festival a vu défiler plusieurs styles : blues, jazz métal, rock et reggae. Le Tabarka Jazz Festival a puisé dans son passé glorieux pour s’assurer un futur en or. L’édition tire sa révérence pour cette année, en attendant la prochaine édition de 2020. Une chose est sÍ»re : ce festival, vieux de 47 ans renait merveilleusement bien !