Le concept BOILER ROOM envahit la planète !

Ces soirées, encore underground il y a un an, attirent l’attention de toute la planète Web. Quel est le secret de la recette ?

Le concept BOILER ROOM envahit la planète !

Ces soirées, encore underground il y a un an, attirent l’attention de toute la planète Web. Quel est le secret de la recette ?

Le phénomène Boiler Room démarre Í  Londres en 2010, initié par des passionnés de musique électronique. Aujourd’hui ces soirées 100% streaming attirent l’attention de la planète web et dénombrent toujours plus d’adeptes : plus de 2 500 000 spectateurs chaque mois ! Underground Í  ses débuts, la programmation est aujourd’hui plus éclectique et de grands DJ se sont déjÍ  produits lors de soirées Boiler Room : James Blake, Mount Kimble ou Thom Yorke pour n’en citer que quelques uns… Mais une Boiler Room c’est quoi au juste? (et oui on dit une Boiler Room…)

Soirées Boiler Room : c’est quoi ?

Le concept de ces soirées a démarré Í  Londres en 2010 lors d’une fête dans une « Boiler Room », le nom faisant référence au batiment qui a accueilli cette première performance (un call center londonien). Après avoir conquis les londoniens, les soirées se sont rapidement exportées Í  New York, Los Angeles, Berlin… et sont organisées aujourd’hui dans les plus grandes capitales mondiales. La reconnaissance est internationale et les soirées Boiler Room Í  Paris ne font plus exception…

LE CONCEPT IMPARABLE

Une soirée Boiler Room repose entièrement sur le principe du Party Streaming. Je m’explique…

Chaque semaine, les plus grands DJ mixent dans des lieux insolites face Í  la caméra, et dos au public. Ces performances sont filmées et retransmises en direct sur le net grace Í  la magie du streaming : c’est ce qu’on appelle le « Party Streaming ».

Très difficiles d’accès car très sélectives, vous n’accéderez Í  ces soirées Boiler Room que sur invitation ! Pas de panique, si vous n’arrivez pas Í  franchir la porte d’entrée vous pourrez quand même assister Í  l’une de ces fêtes en direct sur la webTV des Boiler Rooms – et c’est par ici que cela se passe : Web TV Boiler Room. En deux ans Í  peine Boiler Room TV s’est imposée comme la référence – une sorte de MTV pour mélomanes intransigeants et oreilles averties !

Les soirées Boiler Room ne font que confirmer la grande tendance du streaming. Un simple écran d’ordinateur et une connexion internet suffisent pour assister aux meilleurs fêtes, aux évènements les plus en vogue… en direct depuis chez vous (et le confort de votre canapé) ! Vous ne raterez PLUS RIEN.

Soirée Boiler Room : le concept

1. Une programmation impressionnante pour tout fan de culture électronique qui se respecte
2. Plusieurs sets courts par soirée (30 Í  60 mn max)
3. Une soirée entièrement gratuite
4. Du direct. Sans coupure. Sans montage
5. Des lieux incroyables et insolites.

Chaque soirée Boiler Room comme Í  l’identité de la ville dans laquelle elle est organisée… un set dans l’appartement berlinois de Richie Hawtin, Thom Yorke aux platines Í  Londres, Rodigan qui mixe avec des trains de banlieue défilant en arrière plan…

Convaincus vous vous demandez déjÍ  comment assister Í  la prochaine ? Oui mais : vos chances sont proches de 0 (désolé) – et c’est principalement lÍ  le secret de la réussite de ces soirées. Plus on vous empêche d’y accéder, plus vous en avez envie. Et lorsqu’on vous offre la possibilité d’y participer virtuellement via la webtv…
Boiler Room : la carte blanche au DJ

Branchés et mélomanes avertis, les vrais adeptes de musique electro et des soirées Boiler Room vous diront que l’attrait de ces fêtes ce n’est ni le streaming, ni la sélection Í  l’entrée, ni les lieux insolites… mais le DJ qui mixe dos au public ! A la différence d’un set classique o͹ l’objectif du DJ est de faire plaisir Í  son public, lors d’une soirée Boiler Room, les meilleurs DJ sont invités pour jouer leur propre musique, sans se soucier de plaire Í  qui que ce soit (et de sombrer ainsi dans un set plus commercial). Tournant le dos au public, le DJ a carte blanche et il n’est absolument pas lÍ  pour vous faire plaisir.
Thristan Richards, l’un des deux passionnés de musique Í  l’origine des soirées Boiler Room s’explique : “Le DJ est invité pour jouer la musique qui lui plaÍ®t. Il n’est absolument pas lÍ  pour faire plaisir (Í  qui que ce soit). Devant plus de monde, et s’il le voyait, forcément, il chercherait davantage les bras en l’air, et donc les tubes. Et, rassurant le public, qui reconnaÍ®trait « o͹ » il se trouve, lui-même perdrait de sa profondeur. Les principes de Boiler Room permettent une totale carte blanche au sélectionneur/ambianceur qui normalement surprendra un public ouvert, excité de pénétrer l’inconnu, cet univers sonore bizarre et nouveau”.

Vivement ce concept en Tunisie…

Pour vous mettre dans le bain voici les 10 meilleurs du monde ! Régalez –vous !

Skream et Disclosure - Londres, novembre 2012

Grace Í  cette vidéo, Disclosure sort de l'ombre et Skream fait la transition entre le dubstep et la disco-house. Une belle occasion célébrée dans un hÍ´tel délabré de Londres, plutÍ´t que dans une boÍ®te ou dans le salon de mamie.





Samiyam - Los Angeles, juillet 2012

Le Boiler Room s'est décliné dans de nombreux sets fantastiques, Carl Craig, Araabmuzik, Jon Hopkins pour ne citer qu'eux, mais celui-ci trÍ´ne au firmament de la Chambre Chaude. Regardez Samiyam, originaire de Los Angeles, mixer des sons hip-hop si fluidement qu'il vous submerge.





Thom Yorke - Londres, octobre 2011

Le leader de Radiohead n'est pas le DJ le plus expérimenté du monde mais qu'est-ce qu'il est surprenant ! Les chanceux présents Í  l'occasion de la sortie de son album, fort de collaborations avec Jamie XX, Caribou et Lone, ont du lancer plus d'un : « C'est quoi ce son ? » notamment lors des moments electro-sombres de son set.





Theo Parrish - Londres, octobre 2010

Voici un des premiers Boiler Room de l'histoire, Í  l'époque o͹ ce concept était encore proche de la radio pirate dance de qualité, et sans aucun doute un de ceux qui a fait la réputation du concept. On y entend un Theo au top.




Nina Kraviz - Berlin, février 2013

Nina Kraviz jouait Í  l'extérieur en Allemagne quand elle est passée en Ligue 1 de l'électro. On la retrouve ici dans un club berlinois, Í  boire du champagne avec élégance au long de la soirée, tout en passant des sons « technoctavés » entêtants et des classiques acid.





DJ EZ - Londres, décembre 2012

Cette soirée grime et garage soutenue par la RBMA restera au panthéon des Chambres Chaudes. EZ y passait des classiques UKG avec la finesse qu'on lui connaÍ®t, oscillant entre le live et le set.





Mark Ronson - Londres, juillet 2013

Oubliez ce que vous connaissez de Mark Ronson, la star et le producteur, et rappelez-vous qu'avant tout, il est un DJ hip-hop hors pair, un son qu'il distille depuis sa tendre enfance. Le son de cette vidéo suffit pour une leçon hip-hop d'actualité.





Move D et Optimo - Londres, janvier 2013

Originaires de Glasgow, Twitch & Wilkes et David ‘Move D’ Moufang sont trois vétérans de la scène. Trois heures leur étaient alouées et ils se sont régalés, et nous ont régalé. Tout le spectre des nuances dance y passe : du plus spatial au plus rock.





Mr G - Londres, octobre 2012

Voici un autre vétéran des platines au travail, on ne se lasse pas de ce set o͹ Mr G pousse tous ses sons de Détroit et de Chicago dans le rouge sans jamais perdre le contrÍ´le du groove. C'est Í  ça qu'on reconnaÍ®t un maestro et difficile d'en trouver un autre dans le genre de Mr G.




Heidi - Londres, juillet 2013

La championne de la house canadienne retourne ce local londonien grace Í  des sons house puissants mais ludiques. Heidi est une hÍ´tesse, une princesse de la controverse qui verse dans la perfection de l'allégresse.