Mohamed Zouari Í  la galerie Saladin : La libre expérimentation

Samedi dernier, a eu lieu Í  la Galerie Saladin, Í  Sidi Bou Saͯd, le vernissage de l’exposition de l’artiste-peintre Mohamed Zouari. Il y

Mohamed Zouari Í  la galerie Saladin : La libre expérimentation

Mohamed Zouari Í  la galerie Saladin
La libre expérimentation

Samedi dernier, a eu lieu Í  la Galerie Saladin, Í  Sidi Bou Saͯd, le vernissage de l’exposition de l’artiste-peintre Mohamed Zouari. Il y avait du monde et l’ambiance était conviviale entre les amis de la galerie, dirigée par Si Ridha Souabni et le plasticien. Ce dernier, sobre et souriant, accueillait ses invités en compagnie du directeur de la galerie.

Cette exposition, qui a lieu du 8 décembre 2012 au 5 janvier 2013, est d’ailleurs une occasion de retrouvailles avec cet artiste qui n’a pas exposé depuis deux ans et qui est un touche-Í  tout dans le domaine des arts plastiques. « J’expose rarement, mais je travaille quotidiennement », nous a-t-il lancé, et de rappeler que sa dernière exposition était une rétrospective de trente années de travail (1971-2011.) Mohamed Zouari et pour évoquer son style, ne se limite pas Í  une seule technique dans son travail, partant Í  l’exploration d’autres formes d’expression qu’il semble inventer lui-même, pour lui et pour son public potentiel. Il effectue des expérimentations dans une logique de liberté. Son actuelle exposition nous fait voyager entre l’acrylique et le pastel, la sculpturo-peinture, les tableaux luminaires et les dessins incrustés. Tout cela est d’une extrême beauté. On s’y arrête, on y revient, tellement l’expression est profonde et dépassant le déjÍ  vu. Le désir d’inventer et de voir la vie autrement, aux plus petits détails, s’en dégage. N’est-ce pas lÍ  le propre de l’artiste et du poète Í  la palette vagabonde ? La liberté d’expression rime ici avec celle d’invention, de dépassement, de fugue vers de nouveaux univers pour voir la vie et le monde autrement. Une revisite de symboles, de mythes, de personnages historiques, parfois, tout en ayant les pieds sur terre et tout en restant dans un monde méditerranéen, ou l’universel y a pris naissance dans l’antiquité. « Sublime Méditerranée »,  « Tanit, ou Lalla El Khadhra », « Le désastre de Carthage », « Les Vandales », « Chahrazad est le Sultan», autant de titres qui nous renvoient Í  cette idée de voyage Í  travers le temps, mais aussi pour rappeler également des plaisirs de la vie et de la vie dans nos murs. Les natures mortes, les poissons, les coquillages, les villes, les personnages hommes et femmes, les ballades en famille, les couples, les oiseaux, Kélibia, la ville de l’artiste, nous crient ce tendre amour et nous poussent Í  aller jeter un coup d’œil du cÍ´té de la Galerie Saladin Í  Sidi Bou Saͯd.

B.L.